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21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 10:40

Pour présenter un label, rien de mieux qu’un mix: ça montre à la fois l’homogénéité et la variété de la maison, le tout dans un souci d’efficacité, voire d’optimisation, peu présent en format album.
C’est pour ça que j’enregistre principalement des labels-mix moi même (Ed Bangers, Ninja Tune, B pitch, F.com etc.). En moins d’une heure, mes potes plus ou moins néophytes peuvent se faire une idée... Évidemment si on kiffe, l’idée est d’aller creuser plus en détail. Ici je me sens un peu arroseur arrosé et ça fonctionne bien: j’ai envie de me ruer sur tout ce qui a une étiquette Curle !
Joliment nommé Naïf, ce mix ne l’est pas... Avant de fonder sa propre écurie, le mec a sorti ses prods chez Dial, sorte de petit frère de Kompakt. Après une courte intro de 2 titres, Watte amène un kick rapide et propret sur fond de synthé cristallin, jamais mieux servi que par soi-même, Efdemin pose son Sirius qui monte d’un cran et s’oriente vers une deep chargée, confirmée avec Modus Lumination qui peut rappeler certains tracks « spatiaux » de Jeff Mills. Impression encore renforcée avec Gaz, proche du (très bon) plagiat. On reste dans une ambiance sombre pour les 4/5 morceaux suivants. Not Now, Not Yet amorce une montée indus, voire acide: Neuromantik. Sherpa nous ramène à une deep moins agressive, pas pour longtemps; Lean Forward et Running Man de l’ancien Steve B nous ramènent justement dans la dark techno des 90’s. Le patron semble proposer une outro avec Move your head, que nenni ! Ça repart de plus belle vers une minimale dont l’apogée est son génial Palindrome (encore très influencé par Jeff). Je vous jure que je découvre Groove 1996 en direct ! On est donc bien dans les références 90’s, voire 80’s avec l’outro Love.
Excellent boulot autour d’une trame nostalgique assez marquée; la prod est plus propre mais on garde l’essence du son des parrains.

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19 janvier 2019 6 19 /01 /janvier /2019 13:52

Autant vous prévenir, j’ai attendu ce disque comme rarement. D’une part parce que j’avais été déçu par leur concert et leur dernier double-album de 2014, mais aussi parce qu’ils ont réussi quelque chose de délicat en 2018: donner envie en sortant quelques morceaux au compte goutte avec ou sans clip.
Annoncer une sortie d’album 6 mois à l’avance de nos jours, c’est risqué ! Mais comme, à ma connaissance, il n’y a pas eu de fuite, le teasing a super bien marché !
L’introduction de People Give In est plutôt paisible avec une courte boucle cristalline, rapidement le son grandiloquent se pointe, le refrain à la limite du too much rappelle, comme souvent, Queen. Le joli thème d’International Blues est un peu gâché par une instru bruyante à la fois glam et punk, on attendra donc la démo de la version de luxe habituelle :). Distant Colours débute en acoustique avant que le refrain n’explose en rock 70’s. Décidément, l’influence Queen est marquée; sur Vivian la guitare électrique répond au chanteur sur un pied d’égalité avec une batterie clinique (boîte à rythme ?) en fond, période Kind Of Magic donc...
Dylan & Caitlin est chanté en duo avec The Anchoress, bonne idée car -à l’instar de Send Away The Tiger- ça apporte une douceur bienvenu à ce morceau dans la bonne moyenne par ailleurs (quelques cordes légèrement funk). Autre rock typique du groupe, Liverpool Revisited pêche un peu par ses chœurs too much. Sequels Of Forgotten Wars renoue avec l’instrumentation (trop) chargée des années 00’s qui abime un thème sympathique et compliqué à la Yes, j’ai aussi pensé à If You Can’t Beat Them, mais vous allez me dire que j’entends du Queen partout !
Encore des chœurs sucrés un peu limite sur Hold Me Like A Heaven, une belle ballade par ailleurs. Une fois n’est pas coutume, le point fort de In Eternity est plutôt les soli de guitares. J’ai encore du mal à jauger Broken Algorythms; le ton général « énervé » rappelle les débuts punk/neuneus des débuts du groupes mais la construction complexe en fait un track riche... On retrouve à nouveau un thème grandiloquent pour A Song For The Sadness, le chant très glam-rock confirme cette direction. Enfiiin, The Left Behind met la voix en avant, même si elle est filtrée bizarrement, ça reste un beau moment, la guitare est accompagnée par un synthé cristallin.
Résultat mitigé donc, je dirai légèrement en dessous de leur moyenne, principalement à cause d’une instru trop nerveuse... On passe quand même un bon moment, mais on les retrouvera plus tard ici pour Holy Bible, Send Away, This Is My Truth et Postcards (Oui quand je suis fan, j’y vais pas a moitié !!)...
...: Ils ont toujours aussi peu de succès commercial en France... Pas de tournée prévu ici :-(.

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17 janvier 2019 4 17 /01 /janvier /2019 09:57

Après son association live avec Paul Simon, Sting fait le grand écart pour se joindre à... Shaggy ! À bien y regarder, si le premier duo était cohérent (grosse carrière solo et en groupe, un côté world music et un génie d’écriture); celui-ci a quand même une certaine trame commune, à savoir un engouement connu pour le reggae (et pour le sexe !).
Morning Is Coming plante le décor: reggae certes mais mélodieux, la faute au doux Sting. Waiting For The Break Of Day est clairement dominé par la pop de l’ancien policier :-). À l’inverse, Gotta Get Back My Baby tire un peu trop vers le hip-hop crado de l’autre. Les morceaux les plus intéressants (pas forcément les meilleurs) sont du style de Don’t Make Me Wait, introuvable dans la discographie de l’un ou l’autre. Shaggy pose une sorte de dub là où Sting le relaie en pop-world music pour un mélange attachant (même si les paroles sont quand même plus rap US, genre « vas-y on peut .... dés ce soir » !). Reggae sucré à nouveau avec le réussi Just One Lifetime. 22nd Street sera le plus Sting et mon préféré même si Shaggy détériore un peu avec ses refrains braillards, quel gland !! Dreaming In The USA ressemble à du Police réchauffé et frôle le kitch, le seul track vraiment bidon du disque; en plus les paroles sont tellement nulles (les snickers, l’armée, land of the free); B. Springsteen doit se retourner dans sa tombe, comment ça il est pas mort :-) ?! Suit un reggae moyen Crooked Tree, sauvé par le chant de Sting (même si depuis 2010 il semble avoir pris un style bourgeois/bouche pleine un peu énervant !). Plus dansant, je pourrais passer To Love And Be Loved à un début de soirée de mariage (ou de divorce !). Sad Trombone représente le mieux l’album; on y retrouve la magnifique pop de Sting sur un léger fond de reggae. La complémentarité entre les deux fonctionne bien mais l’instrumentation un peu cheap dessert Night Shift.
Une expérience intéressante et louable, mais si comme moi vous êtes un fan hardcore de Sting, revenez sur 57 & 9th ou l’excellent et sous-estimé The Last Ship qui vaut ses meilleurs LP des 80’s.

...: 44 et 876 sont les indicatifs respectifs de l’Angleterre et de la Jamaïque (33 pour la France). Ouais je bosse chez Orange :-).

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15 janvier 2019 2 15 /01 /janvier /2019 20:29

Allez, je vous en propose un gentil que vous pouvez passer chez votre belle-mère :-), Kazy Lambist est une sorte de Breakbot, en plus doux et un cran en dessous. Il annonce la couleur avec le funk mignon Love Song et son gimmick de basse accrocheur. Annecy a un joli air de guitare et sera assez punchy pour passer en début de soirée, bon pas une soirée punk, hein !! De même pour Orion où ce coup-ci c’est le travail sur le clavier et le rythme qui valent le coup. The Essential (et plus loin Shutdown) est à mi-chemin entre The Avener et Synapson, apparemment on en a pour encore 2 ou 3 ans d’electropop gentillette; comme j’ai déjà dit, y’a pire comme mode (ne serait-ce que le hip-hop français immonde vocodé à 300%). Je ne vous ai pas mentionné ses essais downtempo (trop fades) mais Lights On The Water résume bien l’album: il commence comme ça pour finir par une minute de house mélancolique; de très bonne facture qui plus est (entre Daft Punk période Discovery et Bonobo); dommage qu’il n’ait pas fait traîner ça, m’enfin vous aurez compris que c’est pas le genre de mec à s’éloigner beaucoup des 4 minutes par morceau ! Ah ben voilà il s’énerve un peu; Once In A Lifetime s’approche de la deep avec des nappes un peu plus riches.
Dommage qu’à l’inverse de Breakbot ou Synason le mec se contente d’un chanteur (lui-même ?) vraiment trop doux, voire mou, on a envie de le secouer ! Les interludes nous rappellent qu’on est dans un avion, mais je crois bien qu’on est en éco...

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13 janvier 2019 7 13 /01 /janvier /2019 08:27

Will Saul nous présente le son de AUS Music dont il est le patron, avec 23 inédits mixés. D’après Rough Trade... et un article très très très semblable de Tsugi (une traduction pure et simple, sans les citer: bououou !!!), ça sera le premier tome d’une série.
Introduction explicite s’il en est, Piano & Flute nous prouve qu’ils savent aussi faire de la « vraie » musique, Mission enchaîne une deep-house sobre, limite dub-minimale. Détail amusant; on entend Inside Out répété en fond, on reste dans ce thème jusqu’à Martyn (dont j'ai chroniqué le LP) qui calme le jeu avec une electro très 90’s (genre Drexcya ou Dopplereffect), un peu frustrant, une boucle drumhouse extra se pointe à la fin mais juste 30 secondes... On repart en terre deep-house jusqu’à l’interlude Suspended Smoke, qui correspond sans doute à la fin de la face A en vinyle... ça redémarre gentiment mais efficacement avec Via de Sei A suivi de Fire OG de FaltyDL à qui on doit l’intro. Move D prend une direction intéressante entre deep et minimale avec une touche funky; on pense au son qu’une Magda affectionne. Ça s’enflamme un peu avec Echoes acid oldschool et Positive de Will Saul, à propos d’oldschool, on entend Robert Hood aka le pasteur aka Floorplan qui met sa touche minimale funky (lui aussi) à Little Love. Encore un choix intéressant; il termine par des breakbeat electro assez planants, alors que perso par exemple je finis toujours en « surenchère » sonore, mais je me soigne !!
Comme vous savez, j’aime beaucoup le concept de « label-mix », comme le fait par exemple Michael Mayer avec ses Immer pour Kompakt, les Boogiebytes de Bpitch ou... moi ;-) !
Souhaitons à Will Saul la même longévité et qualité que les Fabric, Balance ou encore la référence depuis les 90’s: Dj Kicks.

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11 janvier 2019 5 11 /01 /janvier /2019 20:05

Après le mec qui enregistre dans le transsibérien, voilà Molécule qui s’est frappé 2 mois avec des inuits !
Bon ils n’ont pas inventé le côté artiste qui s’isole pour retrouver la créativité; mais ça fonctionne assez bien.
En 2015, il avait déjà tenté l’expérience en enregistrant sur un bateau près du cercle polaire.
Alors si je vous dis que le son est froid, vous avez le droit de vous moquer...
Le premier morceau nous met dans le thème: une deep riche et sombre avec quelques mini boucles vocales assez déstabilisantes (je croyais que quelqu’un parlait derrière moi !!), grosse influence Rone pour la piste 3 (et la 8) avec un côté trancey et très cinématique. Deep toujours, mais plus dure et chargée sur la 4. Vous avez remarqué que je parle des numéros de tracks et non des titres; problème assez récent, il y a tellement peu de gens qui encodent des cds dorénavant, que je me retrouve souvent à être... le premier, et donc pas d’infos automatiques sur le nom des pistes grrrr. Des chiens de traîneaux aboient pour introduire la 5, qui durcit encore le son tendance acid maximale, avec bien sûr des inuits qui parlent à leurs Yuskis. La 7 s’approche du courant minimal organique à la Villalobos (la 4 me faisait penser à sa padawan Dinky). La 9 frôle le too much: une techno maximale qui laisse heureusement quelques passages moins chargés. Le dernier titre est un dub-minimal proche de Swayzac, anachronique mais réussi à part la plage cachée (sérieux !) une ambient désagréable sans fin !
Les autres titres sont principalement des trucs planants ou breakbeats qui ont pour intérêt de donner de l’air, donc pas d’utilité pour moi !

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9 janvier 2019 3 09 /01 /janvier /2019 14:08

The Toxic Avenger s’est prêté à l’exercice de la BO pour le film d’animation Mutafukaz, que je n'ai hélas pas vu.
Dés Acerela , on se fait agresser par un kuduro qui reste à bloc tout le long ! On apprécie d’autant plus le gentil breakbeat Rios Rosas. Under Siege démarre en douceur puis évolue vers une techno lente et agréable avec ses airs de western (la flûte de pan peut-être ?). Des bribes de dialogues et des cliquetis enfantins sur fond de tekhouse, voilà l’excellent Road Rage. Plus classique pour une BO d’action, Los Vengadores De Angel fait monter la pression efficacement. Kids est Construit autour de 2 thèmes: des « refrains » parles sans rythme et des couplets vener entre Justice et Mr Oizo (d’après une interview ce sont probablement les sons représentant une voiture de flic et d’un camion de glace). Kuduro à nouveau; Que No Se Tiren est plus masculin, mais paradoxalement plus fin que l’autre (le potard n’est pas bloqué sur 11 ce coup-ci !). L’ambiance à la fois naïve et dérangeante de Luna rappelle les BO de Mr Oizo, voire de Banglater: sans nul doute 2 des références du jeune Toxic. Grave est un petit hip-hop légèrement dub plutôt sympa. Connaissant le mec, parions que Willy Willy est une parodie, un dub hypervocodé aux paroles bien abruties :-). Parfait, le mec nous propose un Road Rage « instru ». On termine tranquille avec Montecello Shadow, breakbeat à corde rappelant les meilleurs Wax Taylor.
Épreuve réussie pour ce producteur talentueux qui a un peu lâché ses turbines habituelles pour donner de la place aux voix et à des instruments plus conventionnels. J’ai zappé plusieurs plages cinématiques qui tiennent la route mais ont peu d’intérêt (comprenez non-mixables...).
...: On peut reconnaître Orelsan qui double un perso mais avait aussi posé son flow-teur 8 ans auparavant sur l’excellent N’importe Comment.

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7 janvier 2019 1 07 /01 /janvier /2019 08:04

Étonnante et désagréable intro ces chœurs féminins ! Boids nous prévient simplement qu’il va y avoir des voix, et des vraies... Les sirènes sont toujours là, mais Caught In A Wave évolue en une deep sombre intéressante, et finalement le chant augmente ce sentiment déstabilisant. Ne vous fiez pas aux premières secondes naïves de We Go, on s’oriente ensuite vers une sorte de chanson tribale; l’atmosphère générale me fait penser à Ghost In The Shell: un mélange enfantin et futuriste. On est loin du « kif instantané » d’un Hustler ou We Are Your Friend mais j’aime beaucoup ce morceau inclassable. Gliders marque une pause, toujours dans le ton mais un peu relou... Hey Sister reste dans la trame de We Go, les voix sont encore plus en avant. Au bout de 5 minutes (paye ton intro !), les chœurs planants/chiants d’A Perfect Swarm laissent enfin place à une deep-minimale nerveuse. Defender revient sur la pop tribale qui domine cet album, on peut penser à certaines expés de Björk (une voix féminine malmenée étant de loin l’élément dominant). V-Formation, deep plus immédiate, conserve les chœurs fantomatiques et le malaise qui en incombe mais surtout qui en décombe  :-). Murmurations nous laisse redescendre en douceur.
SMD a fait le choix d’une couleur très marquée pour Murmurations; cela rend le disque unique, mais aussi plus difficile. Moins efficace que les 3 opus précédents, il confirme cependant le duo parmi la crème des producteurs des 00’s.
...: Si vous êtes curieux, https://www.youtube.com/watch?v=21Ari0786T8

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5 janvier 2019 6 05 /01 /janvier /2019 18:25

Il nous a fait un petit clin d’œil sympa en ressortant Back To The Future: 2 vieux mixs des débuts 90’s, mais sinon c’était calme niveau sorties depuis 7.
Il avait prévenu dans quelques interviews qu’il voulait ré-accélérer sa musique, effectivement, c’est le changement majeur par rapport à ses tracks des années 10’s.
Le type ne s’est pas fait chier pour les titres: Part 1 à 15; mais en vrac... Je n’ai pas compris le délire mais je vous le chronique dans l’ordre numérique !
Aucun doute possible, dés les premières nappes de Part One, on a du pur Paul K: une deep chaleureuse et très club à la fois; en bonus celle-ci contient des petits cuivres sympas. Part Two rappelle ses débuts, cad beaucoup plus dur et sombre, avec même quelques boucles vocales inquiétantes. Part Three et Part Four renouent avec ses synthés tout « en écho », période Guten Tag. Part Five se fait manger par des basses saturées, aussi le break du milieu est bienvenu. Part Six tente un Sky And Sand 12 ans après, on apprécie le rythme qui oscille de breakbeat et house. Part Seven dénote grâce à une ambiance sombre et indus. Part Eight monte tranquillement en puissance, une typique deep d’after comme il sait faire. Enfin, un track qui fait un peu tache ! Part Nine tente de casser la monotonie dans le style de Part Seven, mais ça ne prend pas... Rerour sur une deep planante; Part Ten dont l’originalité est le passage breakbeat au milieu. Part Eleven fait écho à Part One, avec à nouveau des cuivres donnant une touche Eswing bienvenue, par contre y’a pas de kick, mais qu’a cela ne tienne, je les rajouterai en mixant ! Le sobre Part Twelve nous laisse une ambiance dérangeante, la faute à la boucle vocale d’outre-tombe... À part les minis-voix gentillettes, Part Thirteen n’est pas là pour faire dans la dentelle; ça cogne sur fond de deep dark. À l’inverse, Part Fourteen a une certaine fraîcheur/naïveté dans les sons, qui compense le pied lourd, on a, là encore, un passage breakbeat au milieu qui apporte une légèreté bienvenue, avec juste ce qu’il faut de frustration avant le retour du boum-boum ! Part Fifteen confirme ma théorie pour l’ordre d’écoute prévu: il nous pose doucement avec un breakbeat sur des nappes douces (le disque se termine avec le plutôt épique Part 8).
Outre la vitesse, la durée des tracks est raccourcie, sinon on reste dans le son qui a fait son succés. Un excellent disque, certes un peu facile et peu varié, mais en kif pur, le meilleur LP électronique 2018 (je n’ai pas encore écouté celui des Chemical Bro ou Siriusmo), légèrement au dessus de son magique Guten Tag que je mettait jusqu’ici au sommet de sa discographie.
...: Je l’ai découvert en festival: il s’est contenté d’enchaîner les morceaux de façon très neutre; quand je vous dis que c’est un flemmard !

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3 janvier 2019 4 03 /01 /janvier /2019 19:59

L’Intro un peu triste et sérieuse ne correspond pas vraiment à l’ambiance naïve du disque. La vraie intro finalement est la ballade quasi à cappella Imitations. On rentre dans le vif du sujet avec 100mph, une deep de club de bonne facture (style Get Physical). Twisted est la première petite bombe du disque: des grosses nappes dominent une boucle vocale et des drum légèrement tribaux, le break bien que bruyant fait le taf. The First Step reste dans ce thème mais sans voix. Wrong hésite entre deep et tekhouse, le résultat est un peu fatiguant... Perfect Crime est a la fois mon préféré et, chose rare, le plus commercial, une deep accrocheuse grâce à une ambiance sonore « tropicale » difficile à expliquer ! Resistance insiste trop sur le «wou » qui rend le track insupportable (un peu comme le tube de merde Blurred Lines). Saying revient sur le son cristallin electropical dont je parlais, sympa, à part le final un peu too much. La boucle My Love est un peu zarbi (on dirait un neuneu qui chante !); ça reste une deep-house correcte. I’m Tired nous laisse 2 minutes pour souffler avant After Time qui nous ramène direct en gros club avec nappes grandiloquentes sur rythme tribal. Sunshine 101 est une tekhouse un peu insipide... Little L creuse encore le sillon d’une deep house de gros club au petit matin, les nappes font bien « flotter ». Derrière le trip-hop The Light on sent un son puissant, dommage ça n’explosera pas, puis Under Stars nous amène en douceur jusqu’au lit.
My Heart enchaîne les essais deep avec homogénéité et efficacité; tout en parsemant le tout de quelques pauses bien senties; ajoutez à ça 16 titres alors que la plupart de ses comparses peinent à dépasser les 10, et vous obtenez une brillante introduction à ce courant majeur et indispensable de l’electro.

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