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5 janvier 2019 6 05 /01 /janvier /2019 18:25

Il nous a fait un petit clin d’œil sympa en ressortant Back To The Future: 2 vieux mixs des débuts 90’s, mais sinon c’était calme niveau sorties depuis 7.
Il avait prévenu dans quelques interviews qu’il voulait ré-accélérer sa musique, effectivement, c’est le changement majeur par rapport à ses tracks des années 10’s.
Le type ne s’est pas fait chier pour les titres: Part 1 à 15; mais en vrac... Je n’ai pas compris le délire mais je vous le chronique dans l’ordre numérique !
Aucun doute possible, dés les premières nappes de Part One, on a du pur Paul K: une deep chaleureuse et très club à la fois; en bonus celle-ci contient des petits cuivres sympas. Part Two rappelle ses débuts, cad beaucoup plus dur et sombre, avec même quelques boucles vocales inquiétantes. Part Three et Part Four renouent avec ses synthés tout « en écho », période Guten Tag. Part Five se fait manger par des basses saturées, aussi le break du milieu est bienvenu. Part Six tente un Sky And Sand 12 ans après, on apprécie le rythme qui oscille de breakbeat et house. Part Seven dénote grâce à une ambiance sombre et indus. Part Eight monte tranquillement en puissance, une typique deep d’after comme il sait faire. Enfin, un track qui fait un peu tache ! Part Nine tente de casser la monotonie dans le style de Part Seven, mais ça ne prend pas... Rerour sur une deep planante; Part Ten dont l’originalité est le passage breakbeat au milieu. Part Eleven fait écho à Part One, avec à nouveau des cuivres donnant une touche Eswing bienvenue, par contre y’a pas de kick, mais qu’a cela ne tienne, je les rajouterai en mixant ! Le sobre Part Twelve nous laisse une ambiance dérangeante, la faute à la boucle vocale d’outre-tombe... À part les minis-voix gentillettes, Part Thirteen n’est pas là pour faire dans la dentelle; ça cogne sur fond de deep dark. À l’inverse, Part Fourteen a une certaine fraîcheur/naïveté dans les sons, qui compense le pied lourd, on a, là encore, un passage breakbeat au milieu qui apporte une légèreté bienvenue, avec juste ce qu’il faut de frustration avant le retour du boum-boum ! Part Fifteen confirme ma théorie pour l’ordre d’écoute prévu: il nous pose doucement avec un breakbeat sur des nappes douces (le disque se termine avec le plutôt épique Part 8).
Outre la vitesse, la durée des tracks est raccourcie, sinon on reste dans le son qui a fait son succés. Un excellent disque, certes un peu facile et peu varié, mais en kif pur, le meilleur LP électronique 2018 (je n’ai pas encore écouté celui des Chemical Bro ou Siriusmo), légèrement au dessus de son magique Guten Tag que je mettait jusqu’ici au sommet de sa discographie.
...: Je l’ai découvert en festival: il s’est contenté d’enchaîner les morceaux de façon très neutre; quand je vous dis que c’est un flemmard !

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