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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 01:47

junkie-xl-saturday-teenage-kick.jpgParfois l'inspiration d'un groupe vient de plusieurs influences, différentes époques... pas ici !
Nous avons affaire à un pure clone de prodigy, aussi bon que l'original sur ce premier album de Tom Holkenborg sous pseudo JXL (après avoir joué dans 2 groupes new waves sans intérêt).
Du bigbeat à la sauce punk, en veux tu, en voilà:

Billy Club avec sa guitare électrique funky et ses vocaux agressifs ou aussi Dealing with the roaster construit exactement comme Smach my bitch up.
Def Beat; morceau instrumental, rappelle les Chemical Brothers des débuts, de même pour Metrolike ou No Remorse et leur final acid.
Le morceau à rallonge Future In Cpu Hell sort des standards Bigbeat pour un style démonstratif, comme un bon vieux rockprog, avec du punk, du rap et de l'electro réunis.
War fait echo à Experience (de Prodigy bien sur), avec ses boucles jungles un peu cheap, genre jeux vidéos.

Xpanding limits et son rythme lourd nous explique que "XL stands for expanding limits".
Bizarement, le meilleur morceau du disque n'a rien à voir avec le big beat ou Prodigy; Fight serait plutôt une tuerie tekhouse dans la lignée des bons vieux Leftfield (tiens, j'en parlerais à l'occaz).
La petite boucle initiale sert de fil conducteur à cette montée acide sur fond de gros kicks nerveux qui vont et viennent.

Le disque suivant contient Future in Cpu hell 2, plus house que le premier, de même que leur mix radio JXL se rapproche du son de club...

 

Meilleurs morceaux: Fight / Billy Club / Def Beat
Anecdote: La réputation de JXL est surtout liée à ses nombreux et variés remixs: de Fisherspooner à Elvis, en passant par Coldplay, Madonna ou encore... Britney Spears, hum...

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 18:29

Ce label majeur (anglais donc :-), représente à lui tout seul une flopée d'artistes et a donc droit à 3 articles.
La plupart appartient à l'un des styles suivants:

- Hip-hop plus ou moins électro

Breakbeat, ambient, jazz, trip-hop 

- Bigbeat ou club

En ce qui concerne la musique "à écouter":

cinematicorch.jpgCinematic Orchestra est un groupe à géométrie variable composé de "vrais" musiciens (ils participent d'ailleurs à Jazz à la villette cette année, c'est  dire le niveau). Dés le premier album Motion, ils annoncent la couleur avec par exemple Channel 1 Suite, un bon trip-hop instrumental, voie qu'ils suivent plus tard avec The awaking of a woman ou Reel life. Trip-hop avec voix cette fois: All Things To All Men. Les arrangements riches contribuent à cette véritable atmosphère qu'ils arrivent à créer; cuivres sur les superbes Dawn et Evolution; trombone sur Diabolus, ou cette voix planante sur All That You Give. On se lâche un peu sur Theme de Yoyo et son ambiance jazzy, un coté impro à la trompette sur Theme Reprise. Bluebirds, Ode To The Big Sea, Work it et Flite, sur fond de mélodie jazz, partent quasiment en jungle, avec une batterie trés nerveuse (c'est en fait ce qu'on appelle de l'acid-jazz). Fidèles à leur nom, ils ont dés 2000 (avant Jeff Mills donc) créés une bande son en direct, pour un film russe de 1929 qui donnera la BO Man With A Movie Camera. Comme tout artiste Jazz qui se respecte, certains thèmes sont réutilisés, ainsi Man With... contient des reprises d'Every Day, leur disque précèdent; pas étonnant que je confonde toujours les deux ! Ma Fleur est le disque le plus orienté trip-hop, avec de trés jolis idées (To Build A Home, Into You, That Home, Music Box ) mais encore des instrumentaux, parfois à la limite du classique (Prelude) ou du jazz (Ma Fleur). Notons le visuel fort de ce groupe qui propose sur la pochette de Ma Fleur, une photo associée à chaque morceau. Une autre preuve de leurs talents de musiciens: ils ont enregistré un live au fameux Royal Albert Hall connu pour des sessions cultes (Hendrix ou les Who...).

Bonobo et ses nombreux "feat" jouent dans la même veine. bonobo-copie-1.jpgEncore du son d'ambiance (je dirais bien lounge, mais c'est péjoratif, non ?) de trés bonne volée: le magnifique Black Sands sur l'album eponyme. De l'acid-jazz avec The Fever, El Toro, We Could Forever ou Pick Up, un peu plus breakbeat sur Kiara et l'excellent Kong, qui rappel Prefuse 73, en plus doux. Notons que l'album Days to Come est aussi proposé intégralement en version instru, toujours dans cet esprit de thème/reprise jazz.. Carremment pop, If You Stayed Over contient tout de même une instrumentation fouillée. Bonobo se défend en trip-hop pur sang: Keeper, Stay The Same, Days To Come ou Nightlife (très proche justement de leur collègues les Cin.Orc)

Skalpel symbolise l'ouverture d'esprit de Ninja Tune: voilà un groupe 100% jazz, à l'image de Not Too Bad, 1958, Asphodel ou encore Together. Ils offrent avec l'album jazz Konfusion (Flying Officer, Konfusion, Seaweed), un cd bonus de remixes de leurs morceaux, en versions plus musclées: 1958 (Quantic mix), Break In (Paradowski remix),  voire Big beat 1958 (Skalpel mix).

L'univers d'Amon Tobin dépeint tout le spectre de l'electro "breakée": de l'acid-jazz (The Light, Traffic)

 à la jungle (The Sequel, paris streatham, Ruthless) en passant par le breakbeat (Dreamy, Infinity of rhythm), le hip-hop (One in an infinity of ways) ou le big beat (Cat People, Popsicle, Sordid, El Cargo). Le point commun entre tout ces sons: une ambiance oppressante, sombre et mélancolique, parfaitement adaptée d'ailleurs à Chaos Theory, le tout premier jeux vidéo dont la BO est entièrement composé par un artiste electro (Ben oui, lui !).

scruf.jpgMr Scruff, le spécialiste des samples en tout genre propose un son (et un visuel) tout en humour, sur fond de breakbeat à la cool, un peu comme Dimitri From Paris de la bonne époque, où plus recemment Roudoudou: Fish, Sweetsmoke, Cheeky, Stockport Carnival, Blackfoot Roll ou encore Donkey Ride, d'ailleurs certains morceaux s'apparenent à la house french touch (Get On Down, Hold On). Voilà encore un adepte de l'acid-jazz: Chipmunk ou Kalimba, mais aussi du Hip-hop avec Jusjus, Test The Sound ou Nice Up The Function. On trouve aussi des tendances dub, comme sur Honeydew

J'ai découvert Mr Scruff (et Ninja Tune) avec Get a Move On (merci trax), qui semble tout droit sorti de la Nouvelle Orléans, boosté en Bigbeat. Dans la même veine, mais plus musical, Music Takes Me Up (feat. Alice Russell) rappel le vieux blues à la Fitgzerald ou Billie Hollyday, en plus péchu bien sur ! Enfin Scruff est aussi un brillant Dj Hip-hop; pour preuve son mix " Keep it solid steel" qui enchaine une trentaine de titres dub, funk ou hip-hop pour finir sur du Pharoah Sanders; cultivé le mec ! Blockhead produit principalement du breakbeat sobre et efficace (Crashing Down, Daylight, Road Rage Breakdown, Stop Motion Traffic ou You've Got Maelstrom), parfois légèrement Bigbeat, on pense aux morceaux calmes de Fat Boy Slim: The Art Of Walking ou Maintenance. Sur Music Scene, le travail sur la pochette vaut son pesant de cacahouètes avec des jolis dessins d'animaux. Cet artiste complet tient aussi un blog zarbos de photos hypnotiques.

Anecdote: Les compilations Zen, qui regroupent les sorties Ninja Tune "calmes" restent le meilleur moyen de s'immerger dans l'âme du label. SVP, choppez ces morceaux en bonne qualité, ne vous contentez pas de mes liens youtube tout pourris !

Accessibilité: 3

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 15:08

Oui, c’est bien le père de Jeff B. Mort encore plus jeune (28ans), il aura été plus inspiré que le fils en produisant pas moins de 10 albums et 2 lives.
Cet album, le deuxième (après un album éponyme plus simple) est très, peut-être trop folk, c’est là son unique défaut.
Les mélodies sont  sublimes, et après un temps d’adaptation, la voix est encore plus planante que celle du fils.
Sur certains morceaux à l’image de Phantasmagoria ou Pleasant Street, l’accompagnement est particulièrement riche. On compare souvent Tim à Bob Dylan, mais, à part pour le timbre de voix, c’est de Leonard Cohen dont il se rapproche le plus.
On pense aussi aux Doors et à cette ambiance un peu sombre (ils ont d'ailleurs été signé en même temps chez Elektra...).

 

Meilleurs morceaux : Pleasant street / Once I was / Goodbye and hello

Anecdote: Jeff n'as vu son père en concert qu'une seule fois , mais Tim lui a dédié la chanson Dream letter.
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Note: 919

 

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 00:53

Mnus1.jpgCe label est une sorte de secte dont Richie Hawtin serait le gourou ! Il réunit une équipe trés soudée qui part souvent en tournée en groupe.
Une identité forte tant dans le visuel et le son que dans une approche avant-gardiste de la musique fait de M_nus le label le plus charismatique.
On ne compte plus les innovations lancées par le boss; en plus des DE9 présentant chacun un concept (mix en dolby etc.), M-nus a toujours eu un train d'avance en technologie au service de la techno; dernier exemple en date: sonder le public en ive pour orienter le mix !
Richie Hawtin se débouille bien à la production (The Tunnel), mais il faut avouer qu'il a un peu perdu la main depuis la belle époque où il oeuvrait sous pseudo Plastikman (ce personnage repart en tournée en 2010), et où il a littéralement inventé la minimale (Converge, Ekko etc.) et pondu la tuerie Spastik, qu'on entend encore en club. Quand à ses disciples, il y a du trés bon.

D'abord Magda, une polonaise qui est avant tout une Djette hyper douée en témoigne le superbe mix nommé de façon un peu prétentieuse mais justifiée She's a dancing machine ! Comme productrice, elle nous sort des petits bijoux hypnotiques et posés: Staring Contest, The Blackroom, où le plus costaud 48 Hours Crack... Notons que si RH a révèlé Magda au public en la prenant sous son aile, c'est elle la première a avoir déménagée de Detroit à Berlin, suivie par le reste de la bande, ce qui a donné un second souffle a M_nus...

Les tracks d'Hearthrob, taillés pour le dancefloor s'orientent  parfois vers l'acid-techno (Interference, Out Of Here, Blind Item) ou une techno plus funky (Future's Past, Time For Ensor, Roundabout), mais toujours dans un univers sombre et minimal (Confession, Slowdance) .
Son binome Troy Pierce, avec qui il collabore sous le nom de Louderback joue dans le meme style: Grvl, Finished et l'excellent Golden coté acid, King Contrary Man ou Lost On The Way To DC10 pour remuer la tete !

Mike Shanon, sur le disque Memory Tree se rapproche du son de Plastikman: minimal donc, mais en plus "rond" et funky : Mercury Mile,  Enero, Uno Para El Sol et surtout Dr X et son écho hypnotiqu.

Le disque Sueño de Bericochea marque la frontière la plus techno de M-nus, pur oeuvre minimale y compris dans les titres des tracks: Alors que S1, S2 et S8 sonnent trés Kompakt cad deep et funky, S5 et S6 rappel le plastikman des débuts: sobre et efficace.
Toujours dans cet esprit de clan, on trouve de nombreuses collaborations et remixes en interne qui font partie de la creme des sorties du label. Le projet Louderbach (Hearthrob + Troy Pierce au chant) pose sur fond de techno minimale, une voix newwave qui tire les morceaux vers l'electroclash de bonne volée, à la Swayzac (Notes, Nothing More, So This Is Control).
En vrac parmis les meilleurs duo:

25 Bitches de Troy, par Gaiser

Baby Kate de Hearthrob par Konrad Black

Horse Nation de Troy par Hearthrob

Nasty Girl de Gaiser et Hearthrob

Quand j'aurais écouté leur disque, je vous parlerais volontiers des autres membres qui brillent sur l'excellente compil best of M_nus: JPL, Gaiser (qui s'est fait la même coupe de cheveux que Richie, une secte je vous dit !), Ambivalent, Tractile etc.

Marc Houlé incarne à la perfection le son du label avec ses grosses basses bien rondes; que ce soit à la prod: les montées acid Simpler et Bay Of Figs et la turie deep Borrwed Gear. Autant qu'en remixes: Butcher de Battant, Kill the pain de Slam et Meany de l'énorme Alex Smoke.
Meilleurs morceaux:

- cf plus haut
Anecdote: Avant de monter M_nus, RH était le boss de plus8 qui montrait déjà son travail de decouvreur de talents: Speedy J en tete avec Beam Me Up ou le culte Pullover. En 2012, Richie tourne dans les universités US pour donner des cours "musique et technologies" !
Accessibilité: 5

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 02:39

Destroy-Rock-n-roll.jpgEn voilà une drôle d'idée, même si le morceau éponyme sous forme de drop song fait plutôt hommage au rock qu'autre chose...

Rares sont ceux qui n'aiment pas Mylo; que ça soit pour ses morceaux planants (Valley of the doll), lounge (zenophile) ou le gros de l'album qui oscille entre house et italo-disco.
Le gros tube Drop the pressure n'est pas le morceau le plus abordable mais a réussi à s'imposer malgré son rythme saccadé et reste encore aujourd'hui un booster de soirée...
Les morceaux calmes In my arms et Guilty of love sont construits comme de la house au ralenti, Paris 400 est le jumeau de Drop, avec son rythme "cuté".
Destroy Rock'n'roll sort du lot dans une veine electroclash.
Avec Muscle Cars et sa version vocale ou bien Rikki, on sent bien l'influence French Touch, plus précisément la filiation avec Alan Braxe (à qui l'on doit Intro et Music sounds better with you...).
Enfin Ottos Journey et son italo-disco filtrée aurait du être un hit avec ses synthés old-school bien sentis.

 

Meilleurs morceaux: Ottos Journey / Paris 400 / Destroy Rock'n'roll
Anecdote: Mylo a été remixé un paquet de fois, au premier rang Doctor pressure, Paris 400 par Sebastian, et muscle car remixé sur l'album par Freeform five, l'album a d'ailleurs été réédité avec des remix en bonus (même pochette en vert !).

Accessibilité: 2

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 02:19

----louden-up-now.jpgLe charismatique chanteur-leader Nic Offer nous délivre un joyeux bordel électro-rock. Lui et James Murphy (de LCD Soundsystem) ont quasiment inventé le genre: un savant mélange de Funk electro et de house, le tout servi par des instruments typiquement rock. La meilleure façon d'appréhender ce son, reste de scruter la file d'attente pour un concert des !!! . On trouve aussi bien des "djeuns" clairement là pour danser, que des vieux rockers en blouson qui attendent les soli de batterie ou de guitare ! La plupart des morceaux dure pour que l'on s'imprègne du thème, qui évolue de façon assez varié (soli, montée acid house etc.). Cela est vrai dès When the Going Gets Tough, the Tough Get Karazzee ou Pardon my freedom à mi-chemin entre funk new wave pour le son, et punk pour les paroles: "tell the president to suck my fucking dick"! Même idée pour Is this thing going on ? qui se finit en partouze instrumentale. Le sommet de louden up now, Me and Guilani propose après 2min30 assez calmes, une sorte de montée digne d'un track de techno, avant que tout ne redémarre dans un couplet aussi agréable que dansant (impossible de ne pas remuer la tête !), vient enfin un retour vers le thème initial; notons que ce titre évoque un morceau de Paul Simon, dont l'univers est pourtant à l'opposé des !!!, comme quoi... Shit shiesse merde lorgne vers du hip-hop plutôt funky et enfin King's weed ressort pour moi, comme une tentative de justifier la signature chez WARP, avec ce son flippant, un peu faux.

Meilleurs morceaux: Me and Guilani /  Is this thing going on / Pardon my freedom
Anecdote: Je les ai vu 2 fois en concert, le premier était excellent, le deuxième bidon, vu que le leader était raide bourré, toujours dans l'esprit punk quoi..!
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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 11:36

transformer.jpgComme souvent chez les artistes difficiles, le disque le plus abordable est aussi le meilleur.
Les paroles, aussi barrées et vicieuses qu'à l'habitude (Hangin' round, Vicious) reposent sur une musique allant du rock basique à la pop mélodieuse. L'influence de Bowie, qui a produit l'album est évidente, en particulier sur Make up avec ses cuivres, le délirant New York conversation ou encore Sattelite of love (qui a en fait été écrit à l'époque du VU pour le dernier album: loaded, mais non retenu, pour les fans cette version; plus rock, et avec des chœurs est dispo sur la compil peel slowly...). Le tube de Lou Reed, Walk on the walk side ressort comme le morceau le plus normal, avec couplets, refrains et choeurs féminins. On s'éloigne du rock sur le jazzy et réussi Goodnight ladies, mais ceux de ma génération l'ont surtout découvert avec Transpotting (qui mériterait sans doute une chronique) et le sublime Perfect Day. Avec ce morceau, la colaborations Bowie-Reed atteint son sommet: Le piano et les cuivres modestes au départ, montent en puissance, idem pour le chant. Il serait intéressant d'entendre justement Bowie himself poser sa voix sur ce chef d'oeuvre... A noter en bonus en CD, les versions acoustiques un peu folk et plus simples de Hangin Round et Perfect Day.

Meilleurs morceaux: Perfect Day / Goodnight Ladies / NY Conversation
Anecdote: L'esprit torturé de Lou n'est pas vraiment d'origine: pendant l'adolescence, ses parents ont voulu "soigner" son homosexualité à coup d'électrochocs, il en a garder quelques séquelles pour notre plus grand plaisir !
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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 21:34

when-it-falls.jpgCe deuxième album ressort plus mature que Simple Things et moins expérimental que The garden. Trouvant là un parfait équilibre.
A mi-chemin entre Cinematic Orchestra pour le coté planant et les morceaux calmes de Morcheeba, Zero7 installe une atmosphère très apaisante. Le duo (Sam Hardaker et Henry Binns) compose ici la musique portée par trois chanteuses et un chanteur qui écrivent les paroles. Un disque homogène, où la guitare acoustique côtoie des nappes électroniques autour d'harmonies vocales particulièrement réussies (deuxième voix d' Overheads et In time en tête). Morning song et Somersault proposent des cuivres bien pensés.
Home avec son côté soul (voix) et sa trompette légère annonce le style de l'album suivant.
Impossible, si vous aimez Morcheeba  de ne pas apprécier le petit air enjoué de Passing by.
Le morceau qui a imposé ce disque sur le blog, est le superbe Speed dial n°2 qui résume tout le perfectionnisme du groupe qui a tout de même passé 10 mois en studio pour pondre When it falls !
Vous cherchez un défaut ? Ok, comme l'a dit Sam lui même pour TRAX: "Je me suis endormi deux fois en l'écoutant, je me demande si ce n'est pas mauvais signe !".

 
Meilleurs morceaux: Speed dial 2 / Somersault / Home
Anecdote: Zero 7 comptent parmis les producteurs de Radiohead...
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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 16:19

Bonjour et bonne année.
Voilà les tant attendus pierrars 2010.
Pas de tueries cette année, mais de très bonnes perf d'acteurs...
Les thèmes de mes 2 films préférés: la fraternité.

Les ricains reviennent en force cette année.
Une petite larme, car ça risque d'être les derniers pierrars, j'ai rendu ma carte UGC, et je ne verrais plus assez de films pour que mes "prix" soient valables...
 
1) Submarino (très bon acteur principal Glùöt niäguilön ikeä !) de  Thomas Vinterberg à qui on doit entre autre Festen.

2) Tetro de Coppola père (sorti à noël 2009, mais je ne sais plus si je l'ai nominé en 2009...)

3) Toy story 3: ne serait-ce que pour Ken !

4) I love you phil morris (represents aux acteurs excellents).

5) Biutiful: un sans faute pour iñaritu (21 grammes, amours chiennes et le génial Babel, à ne pas confondre avec le moyen babibel)

6) Brothers: thème connu, mais une belle complicité des acteurs (mon adorée Natalie Portman et Maguire se connaisse depuis 20ans)

7) Dans ses yeux: ah toujours le thème de la nostalgie et du temps qui me touche !  

8) A single man: seul film intello (Acc:7) dans mon top 2010, encore très bon jeu d'acteur (première fois qu'on voit quelqu'un "monter un Colin" !).

8') Housemaid: bizarre, étrange et taré, asiatique quoi !

9) Shrek 4: trés bonne idée pour revenir dans l'esprit du 1, sans se répéter: assez fin pour un dessin animé.

10) The killer inside me: sans relancer l'eternel débat, faut-il montrer ou suggérer la violence, ce film m'a littéralement traumatisé (mal dormi qq semaines !), INTERDIT aux âmes sensibles...  

11) Le bruit de glaçon: très bon humour noir, filmé comme une petite pièce, nickel dupontel (seul acteur présent dans tt mes pierrars !).

12) Kick ass: bonne surprise; début pure comédie, deuxième moitié un peu trop action, dommage.

12') Kaboom: bonne surprise; début pure comédie, deuxième moitié un peu trop action, dommage (non, je me suis pas raté !)

13) L'arnacoeur: un peu sur-vendu, mais très drôle quand même !

14) Another Year: Bachri/Jaoui en Angleterre ! 

15) Les contes de l'âge d'or (le premier): un ovni de 3 moyens métrages déjantés dans l'esprit de Kusturika.

 

Enfin, bouse et grosse déception de l'année: le guerrier silencieux, avec mon chouchou  Mads Mikkelsen, à part les 10 premières minutes de violence gratuite sympatoche, rien ! ! !

Voilà pour cette année.


J'espère que vous pourrez en voir quelques uns et que vous les kifferais grave..

 

Pour les chanceux parisiens, UGC repasse les meilleurs films 2010 (la plupart des choix sont effectivement bons) pour 3 euros du 12 au 18 janvier.

 

Anecdote: http://www.allocine.fr/video/emissions/faux-raccords/episode/?cmedia=19183285

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25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 00:46

K-7.jpgBasé à Berlin, K7 (Studio K7), fondé en 1996, a connu son apogée à la fin des 90's. Une forte majorité d'artistes house en font un des labels les plus abordables.

La house vocale de notre Benjamin Diamond apporte une richesse harmonique inhabituelle dans l'electro; des morceaux comme I Wish, Let's Get High ou These Emotion sont aussi agréables à écouter qu' efficaces sur un dancefloor.

Princess Superstar propose une sorte de rap teinté de house (dés 2003 ce qui en fait une pionnière), avec par exemple Bad Girls NYC. Chose rare en electro, elle a sorti un concept-album: My Machine, qui sur un thème futuristico-égocentrique (normal, vu son pseudo;-) assoit ce style à la fois funky et hip-hop, avec 10000 hits, My Machine, l'amusant Quitting smoking song et les originaux I'm So Out Of Control et Mysterious Hanger.

Annie joue un peu dans le meme registre en plus pop; No Easy Love ou Me Plus One auraient pu etre des tubes FM.
La vraie superstar de K 7 n'a pas besoin d'en rajouter: Tiga a été repéré en pondant le tube electroclash Sunglasses At Night, avec Jori Hulkonen et le remix de Hot In Here. Il assoit sa notoriété avec Sexor qui cartonne avec pas moins de 5 singles: electroclash: You're Gonna Want Me et Far From Home, et légerement acid: Pleasure from the bass, Louder than a bomb et Burning down the house... Légère baisse de régime sur son deuxième album, trop proche du premier, sorti sur son propre label Turbo.

A Guy Called Gerald s'éloigne de la house avec Essence, son album drum teinté de trip-hop (Fever ou le génial Humanity). Funkstörung propose sur le disque Disconnected du trip-hop trés correct: Sleeping Beauty, Captured in Tones et surtout Moon Addicted. Viceversa est une compilation qui regroupe ses meilleurs remixs ou reprises, à écouter: I Want Some Fun, l'étonnant Something For Your Mind (du culte Speedy G). Leur leader Michael Fakesh apporte son lot de funk electronique bien barré: Escapate, Travel, I want it ou Give it to me qui sonnent Jamie Lidell en mieux. Dommage qu'il y ait ce coté neuneu sucré (Soda, Channel) qui plombe le disque Dos... L'electroclash ennervée de Terranova aurait pu etre signé chez Gigolo (Get it on, 99%) alors que ça se défend aussi niveau hip-hop musclé: Rome, Kiss ou RunningKaos; "le Dj" de Terranova, livre sur Hello Stanger un electro-rock assez riche que n'aurait pas renié !!! ou LCD: Lessons in Love; Reputation et l'excellent Now and forever. Le travail de Mike Ladd solo ne mérite pas qu'on s'y attarde (une sorte de sous Fat Boy Slim,cf Black orientalist), cependant il a le chic pour collaboré en tant que MC pour des grosses pointures: Under control avec Coldcut ou Tv Dogs pour Jackson and his Cpu Band

Dans mes plus récentes trouvailles, le duo jazzy-lounge Koop confirme l'ouverture d'esprit du label. Le principe de Koop Islands par exemple: des chanteurs sont invités à poser leur voix sur du très bon easy-listenning (Mention spéciale à Yukumi Nagano, qui sonne très entre 2 guerres). Le doux Stateless jongle entre du trip-hop de bonne volée (Exit, Bluetrace) et de la pop-expé humblement et efficacement pompée sur Radiohead ou Coldplay (Downhere, Crash, Inscape); bon résumé de l'album éponyme: Prism#1 est sur le fil entre ces 2 styles, on est loin de ces bourrins de Swayzac...

Comment ça, yen a trop ? ! Le pire, c'est que j'en ai volontairement zappé quelques uns (Joakim, qui sera sur l'article Versatile, Milosh et Goose qui n'ont rejoin K7 que recemment; les artistes du sous-label dub de K7: Gstoned (Tosca, Dorfmeister etc.), idem pour le sous-label Rapster qui sort des compils interessantes, du genre Bowie reworked, ou Discovered: les originaux samplés par daft punk pour leurs morceaux). Voilà qui devrait occuper vos oreilles pour les fêtes, j'aurais pu faire 5 articles pour ce label ! Pour les plus curieux, je vous laisse le soin de découvrir les autres artistes de ce label quasi inépuisable (K7).

Meilleurs morceaux:

- Benjamin Diamond:These Emotion / I wish / Let's get High 

- Princess Superstar:  I'm So Out Of Control / Quitting Smoking Song / Push, Make it Work

- Tiga:  You're Gonna Want Me (Jesper D rmx) / Pleasure from the bass / Louder Than A Bomb

- Annie: Me plus one / Happy With You / No Easy Love

- A Guy Called Gerald: Humanity /The first breath / Fever

- Funkstörung: Moon Addicted / Sleeping Beauty /Captured in Tones

- Michael Fakesh: Give it to me / Crest / Travel

- Terranova: Get It On / Running / Fun Gallery

- Kaos: Now and Forever / Reputation / Lessons in love

- Koop: Come to me / Forces... Darling / Koop Island Blues

- Stateless: Inscape / Crash / Prism#1
Anecdote: Les X-mixs, devenus ensuite Dj-Kicks font partie des innovations du label: ce sont quasiments les premières compils mixées par des artistes d'un label (Nicolette, Tiga, etc.), depuis beaucoup ont adopté ce principe (Boogybites chez B-pitch, Immer chez Kompakt, ou encore Dj Pedro chez moi... désolé !). Un bon résumé, l'explicite Dj Kicks: The Excusives propose les exclus "obligatoires" des mixs (idée qui sera piquée par la série des Fabric) et la boite du CD contient les 14 pochettes originelles des Dj représentés par les 14 morceaux exclusifs: jolie idée.
Accessibilité: 3

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