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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 13:40

"Le rock français, c'est comme le vin anglais", voilà ce que nous pensions J. Lenon et moi ! Sauf que Mathieu Chedid se gave tellement à la gratte qu'il fait exception. Ça attaque avec un prélude qui annonce la couleur: le concert sera rock et non pop ! Effectivement, la guitare tranche d'entrée sur Je dis aime et Monde virtuel,avant de foncer dans le funk avec Souvenir du futur. Onde sensuel ressort encore plus dansant en live, ensuite on se laisse porter jusqu'au Blues. La soirée avance et Mathieu va maintenant sortir le grand jeu ! La 2ème partie commence par un bonus typiquement live: Qu'est-ce qu'un Jam man (merci Mathieu, une définition de moins à taper ;-). Avec Le Complexe Du Cornflakes, M entre définitivement dans la cours des grands; osons le dire, on pense à son maître Hendrix, l'auto-dérision en plus ! D'autant que sur ce live, ce mur du son s'enchaîne avec le dément Cardiac Danse, à mi-chemin entre le gros rock et la tek, vas-y chaperon rouge, bouges ! Aprés ce "grand moment de folie", A celle qui dure ramène une ambiance festive et funky. M et son public reprennent Close to me de The Cure, en accéléré et en VF. Encore un délire: La pluie qui calme un peu le jeu puis retour sur les classiques et doux Mama Sam et Bonobo. Une version dantesque de Machistador, son tube assumé qu'il arrive à allonger jusqu'à 13 minutes, sans lourdeur, preuve de son génie live. Bientôt l'heure de rentrer ! Nostalgic du cool et enfin Je dis M, le retour, chanté principalement par le public achève ces 2h de gros show !

Meilleurs morceaux: Le complexe du Cornflakes / Onde sensuel / Cardiac Danse
Anecdote: Parmi les dizaines (je n'exagère pas!) de personne avec qui M a bossé se trouvent: Cassius, Doc Gyneco ou encore Billy Ze Kick (tient donc, sa fille s'appelle Billie !).
Accessibilité: 2

Note: 906

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 21:39

Aborder la musique avec tant de fraîcheur malgré 50 ans d'expérience montre tout simplement le génie de Paul. Là où beaucoup de dinosaures se cassent les dents et s'endorment, il arrive encore à nous étonner en prenant des risques. Les morceaux nous rappellent que son sens de l'harmonie reste intact et inégalé. Le thème récurrent de la nostalgie concerne les paroles comme la musique. Ever present past, Feet in the ground, et Nod your head (presque hard !) rappelent l’époque Wings, on peut trouver des traces de Beatles dans You tell me ou The end of the end, mais ce qui impressionne surtout, c’est sa capacité à se renouveler avec Only mama knows, House of wax ou le superbe piano de Mr Bellamy.
Meilleurs morceaux: Mr. Bellamy / Ever Present Past / You Tell Me
Anecdote: Après avoir perdu sa femme Linda, il s'était remarié, mais ça n'a pas duré. Son divorce avec sa deuxième femme pendant la promo de l'album (en 2006) lui à coûter la broutille de 56 millions de dollars; sa fortune étant estimée à 1,5 milliard...
Accessibilité: 3

Note: 847

 

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 19:54

Tom-Mc-Rae.jpgNe vous arrêtez pas à son tube, le saoulant End Of The World, Tom a énormément de talent. Sa petite voix porte des ballades prenantes et touchantes. On pourrait le classer à mi-chemin entre le père et le fils Buckley ! On pense à Tim pour les sonorités folks et acoustiques qui bercent l'album principalement sur Draw Down The Stars, Hidden Camera Show, ou encore le magnifique Bloodless. En revanche la richesse de l'écriture le rapproche de Jeff. En témoigne la présence de cordes sur Langage Of Fools ou The Boy With The Bubble Gun par exemple, mais aussi de piano (2nd Law et Untitled) qui confirme l'instrumentation fouillée annoncée dés le premier morceau (Cut Her Hair).
Meilleurs morceaux: Bloodless / The Boy With The Bubble Gun / Langage Of Fools
Anecdote: Tom a été un peu déçu et blasé par le succès du single End Of The World; morceau le moins bon de l'album, je l'ai même entendu en live annoncer avant de le jouer "I have no fuckin hit !"
Accessibilité: 2

Note: 934

 

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 07:37

Parfois la légende prend le pas sur la réalité; pas ici: Hendrix, 40 ans après sa mort, reste le maître. Et si à la guitare, Clapton is god, alors Jimi en est le démon ! Les morceaux sont des démonstrations impressionnantes, ce mur du son force le respect, en particulier sur Fire et Purple Haze. Le thème ? Sexe, Drugs & Rock'n'roll bien sur; le premier morceau de l'album par exemple mélange habilement ces idées, même si "not neccessary stoned" pencherait plutôt pour l'option drogue ! Les tubes Foxey Lady et Hey Joe (de Billy Roberts) nous font bien comprendre que l'époque naïve et pop des mid-60's a pris fin ! Hendrix a d'ailleurs dit "You'll never listen to surf music again". Il ne se contente pas d'enchaîner les prouesses techniques, mais montre aussi un goût pour l'expérimentation (Third stone...) et une qualité pour l'écriture des harmonies avec Love And Confusion, Manic Depression ou encore The Wind Cries Mary dédié à sa mère. En ce qui concerne la voix, le timide Jimi s'en sort plutôt bien. On le connaît plus à l'aise derrière sa guitare que derrière un micro, sans doute une des raisons qui explique les chorus qui l'aident un peu sur Fire, Foxey Lady et beaucoup sur Hey Joe. So have you been experienced ? Well I have !
Meilleur morceaux: Fire / Foxey Lady / Are You Experienced?
Anecdote: A l'époque de la guerre des guitaristes, Jimi a dit: "Pete Townshend (The Who) est un péquenaud"!
Accessibilité: 6

Note: 843

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1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 18:25

Fabric-copie-3.JPGPlus qu'un club, c'est vraiment une institution. Avec un pied dans le commercial mais aussi des artistes undergrounds, parfois à une même soirée, tout Londres trouve son bonheur ici. Les trois salles ont en général des styles assez affirmés (techno, hip-hop, etc...). Les très nombreuses compiles "Fabric" témoignent du passage des meilleurs DJ avec pour moitié des lives (contenant au moins un morceau inédit). John Peel, Simian Mobile Disco, R. Villalobos, In Flagranti, Etienne De Crécy (je me suis endormi avant qu'il ne passe ;-), voilà un eventail des artistes qui ont retournés le club. A l'entrée, on trouve un distributeur de... CDs (cf photo). Parmis les soirées les plus cultes, les rares passages d'Aphex Twin, ou la soirée en faveur des victimes palestiniennes avec Daft Punk et les Chemical Brothers...rien que ça. Depuis peu, Fabric fait aussi distributeur, par exemple Black Diamond des Buraka Som Sistema est sorti sur ce label, on y trouve des titres raggatown/techno: Luanda-Lisboa, Ic19 ou même de la techno-zouk ! : General et Skank & Move. Ils ont aussi pondu un F-live qui dépote bien, dans une même veine...
Meilleurs lives:  Audion / Spank Rock / Robert Hood.
Anecdote: Il y a une chose encore plus impressionnante que la programmation de la Fabric, ses chiottes du futur !!! Parmis la centaine d'artiste ayant enregistré des Mixs pour la Fabric, le seul que le club ait refusé... celui de Justice, ail ça pique !
Accessibilité: 1 à 6

Site: http://www.fabriclondon.com/

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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 11:20

Musicalement, le grand frère se trouve à mi-chemin entre les Jefferson Airplane et les Mama's & Papa's, ce qui leur donne un parfait équilibre entre technique et harmonie.
Janis Joplin apporte son chant bluesy et rauque, toujours en laissant de la place au groupe y compris au niveau vocal (après tout, elle a été recruté par le groupe et non l'inverse). Le disque, dans une veine psychédelique, tire parfois vers le blues (Bye bye baby, Call On Me et surtout Woman Is Losers). Easy Rider, limite country, All Is Loneliness qui sonne "grand chef indien" et l'amusant Caterpillar nous montrent un groupe au large spectre musical. Cependant, c'est bien dans le domaine psyché qu'ils font des merveilles: Intruder et Down On Me, où Janis jongle entre cri et chant; le très Jeffersonnien Blindman et enfin Light Is Faster Than Sound qui a (l'immense) honneur de donner son nom à mon blog ! Light... résume tout le rock en à peine 2'30: Guitares imposantes, chants mixtes (ça devrait être obligatoire !), une harmonie riche, des changements de rythmes et des paroles complètement débiles !
Meilleurs morceaux: Light Is Faster Than Sound / Call On Me / Blindman
Anecdote: Janis a surtout été recrutée pour rapprocher le son de Big Bro de celui des Jefferson Airplane (et de leur chanteuse Grace Slick)

Accessibilité: 4

Note: 868

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 09:35

A l'heure de la surenchère sonore, la tête pensante et chanteur Mark Oliver Everett a fait le choix risqué d'une pop légère teintée de folk. Au niveau des paroles aussi; de la poésie simple mais juste sur la nature (A Daisy trough concrete, Flyswatter); l'amour (Jeanny's diary, Packing blankets) ou les deux sur l'amusant I like birds qui, je l'espère, fait allusion à un autiste (euh, d'aprés Jack, la mère de M.O) ! Deuxième preuve d'humour (3ème si on compte sa barbe !) l'étrange It's a mother...où un ami console une copine récemment larguée en "allumant" l'ex. Niveau musique, on trouve une grande majorité de gentils morceaux donc, où l'instrumentation ressort finalement de manière assez riche (L'orgue de A Daisy trough concrete et Tiger In My Tank; le piano sur It's a mother... la trompette sur le très beau Grace Kelly Blues).
Enfin les choeurs et la batterie sur l'étonnant Flyswatter prennent une toute autre dimension sur scène lorsqu'Eels switchent au milieu du morceau entre musiciens: le batteur à la guitare etc..!
Meilleurs morceaux: Flyswatter /  Grace Kelly Blues / Packing blankets
Anecdote: Le père de l'auteur n'était pas musicien ni ouvrier comme la plupart du temps, mais un physicien de renom qui a raté de peu le nobel pour sa théorie, limite philosophique, des réalités latentes révélées par l'observateur.
Accessibilité: 1

Note: 894

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 02:12

Je vous l'accorde, on nous l'a un peu vendu à toute les sauces, il n'empêche qu'en cette fin de 20ème siècle, il s'est passé quelque chose d'assez inédit: la France a vendu des disques à l'étranger, chose qui n'était pas arrivé depuis... Edith Piaf ! Le terme de French touch n'a pa été inventé par des journalistes, mais en 1995 par des gens du milieu, à savoir E.Morrand, qui avant de fonder F-com (avec L.Garnier) avait lancé comme slogan, "We give a french touch to house music". La FT, ce sont des artistes, une image chic, hype et très française mais avant tout des labels: F-com donc, mais aussi Versatile, Solid, Goodlife etc. Sans chauvinisme, j'ai pu me réjouir, dans un club à l'autre bout du monde d'entendre coup sur coup, Fickin Track, Revolution 909 et Music sounds better with you; 3 morceaux 100% FT. Car encore une fois, la FT, plus encore qu'un son, c'est une musique qui s'exporte.
Ce son, ce qui nous intéresse ici, parlons-en. Des dizaines d'artistes se rangent sous ce drapeau (bleu blanc rouge !), d'autant qu'une 2eme génération est apparue en 2001-2005 (FT2.0), puis une 3eme en 2006-2010 (FT3.0).
Pas mal d'entre eux ont disparus, d'autres tournent encore. Les oeuvres et labels importants auront bien sur l'honneur d'une chronique à part entière !
Pour les autres, quitte à paraître scolaire, je vous proposerai 3 sous-catégories:
Techno  / Pop / House.
En ce qui concerne la FT originelle (97-00), plus chargée:
- La techno: musique dure et acide avec souvent des noms en français (Le patron est devenu fou...)
- La Pop: Lounge (St Germain), la musique d'ambiance (Air) ou le rock (Phoenix).
- La house-filtrée: musique de club qui lorgne vers la disco; c'est LE son majoritaire de la French Touch 1.0 qui concerne tellement de monde que je vous recoupe ça en 3 articles: les "Dead", les "Not dead" et les "Should be dead"!

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 01:58

A la la, chose exceptionnelle, je vais vous parler d'artistes que je n'aime pas, ou plus pour être exact...
Voila une liste de personnes qui aurait du s'arreter à cette belle époque !
 
- Bob Sinclar. Si si, à l'époque il tirait plutôt la house vers le haut. Paradise est l'album à partir duquel "Chris the french kiss" a emprunté le pseudo Bob Sinclar à un personnage joué par Belmondo, on entend même un extrait du film sur ce disque, très funky et de qualité (New york city music, Ultimate funk).
A cette période il a fondé Yellow Connection et pondu la compil Africanism (contenant les moyens hits "drumhouse" edony et bisous sucrés et le génial Love is the answer) qui a hélas sorti Martin Solveig de l'ombre avec Heart of africa. L'ère des Dj sex-symbol était née !
- Sacrebleu ! Avec ce disque, le plus frenchie des frenchies, à savoir Dimitri from Paris revendique, parfois un peu lourdement son appartenance aux fromages qui puent dans une veine plus disco que house; Sacré français, c'est lui. Hélas pour lui, 15ans plus tard, des samples en français sur de la boite à rythme cheap, ça ne fait plus rire personne...
- La grosse Hardhouse d'Antoine Clamaran, particulièrement adaptée aux clubs balaye tout sur son passage mais le jeune homme a un peu de mal à se renouveler. Cela fait maintenant prés de 15 ans qu'il se contente de variations des très bons What, Get up et autre Dr drum... Dommage
- Je suis bien obligé de mentionné David Guetta qui a jadis produit 3 morceaux de qualité; les houseys Bains douches et Distortion ainsi que 133 (BPM) qui montrent un Guetta sachant faire de la bonne house sans mettre des "love" à la con partout !
Meilleurs morceaux: What / Ultimate Funk / Free ton style
Anecdote: A l'écoute de Gym Tonic de Bob Sinclar sorti légèrement avant Music sounds better with you, on se demande si les studios de nos deux comparses n'étaient pas un peu proche !
En fait, Thomas Bangalter a bossé sur les 2 morceaux...
Accessibilité: 2

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 01:18

En général, ce sont justement les artistes les plus représentatifs du son FT qui ont disparu, ils ont produit de la house filtrée jusqu'à en vomir, sans chercher la fraîcheur ou l'originalité...
- Superfunk a littéralement réalisé un Hold-up avec l'album du même nom qui comprend pas moins de 3 tubes, tous dans une veine house-garage, qu'on nous a joué en club et à la radio jusqu'à plus soif: Lucky star, Young MC et Come back avec son classique Pump up the bass ! qui passe encore bieen en soirée.
- Impossible d'avoir raté Modjo en été 2000, leur tube Lady dégoulinait de tout les magasins, radios et autres décapotables ! Leur album éponyme s'écoute assez agréablement, avec une house teintée de disco, plutôt efficace: en témoigne leur deuxième single Chillin', mais aussi Rollercoaster ou le Phoenixien No more tears. Bonnes surprises dans un registre plus hardhouse: On fire, Music takes you back et surtout le "Canyon remix" de What I Mean que je joue encore 15 ans aprés...
- Dax riders: Encore un groupe qui a succombé au bug de l'an 2000 ! Le soûlant People a quand même eu le temps de rentrer dans les classiques club. Le titre de leur album: Back in town, non pas vraiment ! Evidemment, juste pour m'emmerder, ils font un comeback correct, d'aprés Trax, avec leur disque Dax4ever.
- Le groupe improbable d'Ariel Wizman (Grand popo football club) a surfé très honorablement sur la mode disco-house, avec un humour qui le sort du lot, c'est finalement le seul groupe à regretter*. Son délirant Shampoo victims contient l'ironique et dansant nothing to say in a house song et le tube les hommes c'est pas des mecs biens qui ressemble étrangement à Shut up & let me go des ting tings n'est-il pas ?
Meilleurs Morceaux: What I Mean  / One More Song On The Market / Here I am
Anecdote:
Et ben oui, c'est pour se consacrer entièrement à la télé qu'Ariel Wizman s'est arrêté... *mais il a enfin décidé de ressoudre Grand Popo ! Modjo ont gagné une victoire de la musique
Accessibilité: 1 à 3



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