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21 mars 2019 4 21 /03 /mars /2019 12:33

Je suis vraiment un bourrin... je n’ai gardé que ses tracks bien lourds avec un kick basique. J’apprécie la qualité de ses prods ambient et break; mais je n’ai pas changé d’avis depuis 20 ans... ça sert à rien !! Direction un gros club sale pour Escape, une techno dure et minimale dont le côté inquiétant pourrait faire une BO de film, des évolutions vont et viennent mais le kick revient toujours manger le track. Un certain Vril est invité pour le seul titre coproduit, bonne idée, c’est sans doute à lui qu’on doit la teinte deep qui rend le morceau écoutable: Left Behind se trouve qqpart entre les 2. C’est tout pour Anxious, mais les 3 cités sont sur mon mix annuel; pas si mal.

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20 mars 2019 3 20 /03 /mars /2019 12:30

Après une intro vocale d’une minute, Sunshine pose un rythme dur mais lent, la deuxième moitié évolue en deep classieuse. Je vous amène ensuite directement vers la plage 8, Through The Cosmos, du même acabit avec une jolie mélancolie dans les nappes. Changement de style avec le « Tresor » Kozyrev’s Mirror: une minimaximale bien rouillée comme j’aime; pas très intellectuel mais dans un hangar à 6h45 ça fait le taf ;-), même chose pour Amino Acid, légèrement... acid donc !

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13 mars 2019 3 13 /03 /mars /2019 12:40

Je me plains souvent que les gens confondent bons producteurs et bons djs. DVS1, à l’instar de Joris Voorn, reste au top des programmations de festival et clubs, malgré une quasi absence de morceaux fait-maison.
For All Mankind démarre de manière assez classique: un speech sur fond de nappes ambient, puis le kick se pointe tranquillement avec l’arrivée du minimal Boring Shit/Silent Prayer. Curve puis Just Pain, apportent une orientation deep et sombre tendance Jeff Mills. Absorbed et plus encore From... durcissent le son; une légère touche indus/acid avec Our Blood et 1E-4. Falling et la suite remettent une ambiance dérangeante avec entre autre Fly Guy, justement de Jeff Mills ! Tout le 2ème tiers du disque est une excellente fusion de morceaux de ce style. À partir de Duchi Kaal, on se fait rentrer dedans par pas mal de stars des 90’s (Steve B, Mark Broom ou plus loin Anthony Rother) au milieu d’artistes inconnus non moins brillants (Henning Baer). La fin du mix lâche un peu le 4/4 pour une deep-electro chargée mais plus détendue. The Dancer confirme l’amour de DVS1 pour Jeff Mills (2ème extrait de ses EP de 96/87 Purpose Maker pour les plus pointus/assidus d’entre vous) et les amis de mes amis...
On est rarement déçu par les cuvées de la Fabric; si vous voulez que ça danse à une soirée, sans matos, je vous conseille de lancer un de leurs mixs sur YouTube, il y a en a pour tous les (bons) goûts...

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12 mars 2019 2 12 /03 /mars /2019 12:35

Je ne sais pas si c’est le club qui sort ses compil en toute fin d’année (j’ai vérifié depuis, il en sort environs 5 par an:) ou les médiathèques en France qui sont à la bourre, toujours est-il que j’ai eu début 2018 3 compil 2017 de cet excellent club qui a fermé puis rouvert sous la pression combinée des artistes et clients. Je n’ai encore jamais vu Roman Flügel en live, aussi c’est sans à priori que je découvre ce mix.
Dés le départ, on baigne dans des sonorités chaleureuses légèrement tribales; ça monte d’un cran avec Tell Me (TCK) et ses basses lourdes, le chant doux contraste avec le rythme nerveux dans un style proche de Mattew Dear, excellent donc. Comme le veut la coutume, RF doit fournir un morceau inédit, ici Troubled Mind; dans la lignée de ses prods chez Dial, cad deep-acid, en un peu plus punchy. On ralentit pour mieux rebondir avec Come Home, des gros claphands saturés et bam: retour à un kick 4/4 sur fond de nappes vocales perchées puis un synthé italo diabolique vient manger le tout: la bombe. Il remixe son collègue Lawrence et son mignon Clouds And Arrows; piano et acid, suit un clin d’œil oldschool un peu relou: Like This et quelques titres chargés (voire bruyants: Kachinja :-(). Après ce milieu de mix un peu naze, on revient sur le dancefloor avec Juju, son djembe et ses cowbells amusants. On passe à l’EBM avec un remix diabolique de Want (Rebolledo VS Danny Daze). Direction la minimale avec Cha puis maximale avec Marbrahh et une deep spatiale, c’est le cas de le dire, Birth Of Saturn. On termine avec Fascinating, sorte de Bigbeat assez réussi.
C’est délicat de montrer sa passion pour la musique en 1h15 (je connais cette frustration !). On ne peut pas lui reprocher d’avoir fait un mix facile, mais attention, entre osé et dispersé la nuance est fine...

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11 mars 2019 1 11 /03 /mars /2019 08:20

Le volume 97 nous est confectionné par Tales Of Us. Ils ont sorti un album étonnamment très très calme, mais ne vous inquiétez pas, leur mix est à la hauteur de leurs prestations en club, ou plutôt en festival depuis 2 ans... la playlist est un peu facile- en gros ils ont mis un track de chaque artiste « du moment »- mais l’homogénéité globale paye.
Après une mini intro, histoire de dire, on entre dans leur univers sonore deep et dark avec Recondite et Trikk, Agent Of Time puis Minds Against (on dirait le line-up du Sonar :-), amènent une touche transey. Pisetzky passe en minimale, et on retrouve le talentueux Dj Efdemin, remixé par Koze et ses classiques kick « claquement de porte ». Un passage un peu trop grandiloquent laisse place à l’hypnotique Resonant, puis ambiance M_nus: The Hatchet. Suivent 30 minutes de tekhouse trancey légèrement indigestes, sauf Adana Twins (Sequence 01). L’exclus de ToUs pour ce mix, Error Error, n’a rien d’extraordinaire, toujours dans cette veine deep-trance. Pour terminer, on invite les copains/rivaux Adriatique qui posent Ray: deep classe à mi-chemin entre Infiné et Kompakt.
Un poil décevant mais à la base, ça n’est pas mon style de prédilection...

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10 mars 2019 7 10 /03 /mars /2019 08:18

Les 3 premiers morceaux, évoluent de World music vers house tribale. Yonqui du revenant Alexkid fait office de vrai départ: une dubminimal propre, Jon Rundel monte d’un cran Jack The Bass: grosse house de club. Skream se montre enfin, avec Ode To Mr Smith, tekhouse 90’s (à nouveau légèrement tribale) proche d’un John Thomas, un coup de Floorplan (le projet house du divin Robert Hood): une boucle dure et funky + une voix soul, limite gospel: normal, RH est pasteur ! Le label Rekids frôle souvent le too much; c’est le cas avec les 2 artistes principaux RD et TCK qui se battent avec Screaming Hands, mais si vous êtes déjà chaud, c’est de la bombe: 9 minutes acid-turbine-maximal... bref ça cogne ! On passe à 2 tracks deep (mais toujours veners), puis un temps calme avec entre autre le relou et beaucoup trop long Agraphobia... Skream clôt le disque avec SDN, une deep planante inédite de 7min...
Alors que beaucoup font des mixs avec 20, 30... voire 100 titres, Skream laisse le temps aux morceaux de s’exprimer, ça change des mix frénétiques mais pardonne moins: si vous n’aimez pas une plage, vous êtes bon pour en manger au minimum 6 minutes !

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8 mars 2019 5 08 /03 /mars /2019 11:12

Le beatmaker Martyn a eu un parcours intéressant: après avoir signé chez Brainfeeder puis Ninja Tune, il atterrit en 2018 chez Ostgut Ton, soit le label du Bergain. Aussi il est passé du vener de service, au gentil de sa nouvelle bande.
L’atmosphérique Manchester met en avant ses talents rythmiques, avec en fond des nappes plutôt sombres, Mind Rain remet le couvert en plus tribal, un des rares tracks non 4/4 qui sera à coup sûr dans un de mes mixs 18. Why débute en deep planante et sans kick, quand des drums viennent pimenter un peu le tout; gros potentiel mais le morceau peine à exploser vraiment, à re-éditer donc avec des gros boum boum par dessus !! Le mec nous propose Try To Love You, un mignon interlude au piano qui est à l’opposé du son habituel du label ! On revient au style du disque avec Cutting Tone. Enfin un son plus frontale: World Gate pourrait être joué par Ben Klock à 6h du mat: c’est sale, direct et indus, malgré un milieu légèrement deep.

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7 mars 2019 4 07 /03 /mars /2019 11:05

Voilà un autre frenchie qui fait un peu la même erreur, mais malgré son jeune âge, l’écriture et la prod sont bien au dessus de ses concurrents.
J’avais adoré son doux Human Octopus qui a d’ailleurs connu un joli succès.
Il commence par le tube Turn To Dust; on a du mal à résister à ce petit refrain accrocheur, entre Arcade Fire et MGMT. Silent, On TV, Control Room, I Am A Camera ou Fog renouent avec ses sobres ballades des débuts.
Je suis moins convaincu par ses essais électros, à part I’m not a robot; sorte de New Wave moderne.
Vous voyez que je ne suis pas (qu’) un bourrin !!

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6 mars 2019 3 06 /03 /mars /2019 11:09

Apparemment le mec n’a pas capté que l’accent français à donf était passé de mode :-), ceci mis de côté, on a un quart d’heure de pop électronique plutôt sympathique. Different Blue, Never Can Get Enough, Walk By The Ocean passent, mais j’aime mieux Au Tir à la carabine (quand on est français, on chante en français :-). Enfin je garde Amour Über Alles, un petit délire multilingue et plutôt funky. Le disque n’était déjà pas très long mais la 2ème moitié n’a aucun intérêt (d’où le quart d’heure...).

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5 mars 2019 2 05 /03 /mars /2019 08:33

Steve Cobby n’est pas né de la dernière pluie, mais dans les 60’s. Directeur de label depuis les 90’s, il s’est mis à produire un LP par an depuis 2014.
Ambiance deep feutrée et funky, Jenkem rappelle certains ICube. Rick JD semble être de la même trempe, mais après un petit passage a cappella on atteint « l’abysse » qui est en fait... de la jungle à guitare ! The Canyons est une deep instru propre mais sans charme. Intéressant, il se met au dub, Babylon vaut pour son instrumentation quasi rock. Retour à une musique d’apéro/ascenseur: Heure D’or puis lounge A Candle, voire trip-hop Cherry et enfin slow acoustique Fixing. Sympa toute cette redescente mais il aurait peut-être fallu monter avant !!
Ce Hemi... s’écoute bien de bout en bout. Forcément à son âge le mec n’est pas tombé dans le piège du disque uniforme; il aurait pu tout de même lâcher un peu les rennes...

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